Zambie
Un commandant de police zambien a défendu lundi à Lusaka le droit de manifester de six militants jugés pour avoir manifesté illégalement devant le Parlement pour dénoncer la corruption du gouvernement.
C’est sans doute l’un des procès les plus attendus de l’année en Zambie, celui de six militants ayant bravé l’interdiction de manifestation contre le gouvernement en septembre 2017.
Emmenés par le musicien Chama “Pilato” Fumba, les accusés avaient été brièvement arrêtés pour avoir manifesté devant le Parlement pendant que le ministre des Finances, Felix Mutati, présentait son projet de loi de finances.
Les protestataires dénonçaient une ligne prévoyant l’achat de 42 véhicules d’intervention pour les sapeurs-pompiers d’un million de dollars chacun.
Ce lundi leur droit de manifester a été reconnu par Geoffrey Kunda, un commandant de police appelé à la barre.
Le commandant a expliqué que ses services n’avaient pas répondu à la notification transmise par les manifestants signalant leur intention de se rassembler devant le Parlement.
“Il est possible que ce soit une omission de notre part. C‘était une omission, pas intentionnel. Les accusés ont un droit constitutionnel de manifester et ils ont respecté la loi”, a-t-il assuré.
Les six accusés, qui sont en liberté provisoire, plaident non-coupables. Leur procès doit reprendre le 29 novembre.
Depuis sa réélection en 2016, le président zambien Edgar Lungu est régulièrement accusé par ses adversaires politiques de dérive autoritaire. Il a essuyé de vives critiques l’an dernier en faisant emprisonner son principal rival Hakainde Hichilema.
AFP
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